Le Japon pourrait dépixeliser les bites

Salut les coquins !

 

Un politicien japonais du nom de Yamada Taro a annoncé qu’il allait essayer de se débarrasser de ce qui reste de la censure ridicule de la pornographie.

Quand deux personnes sont en train de baiser, on a beau pixeliser leurs parties génitales, personne n’est dupe, on ne se dit pas qu’ils sont en train de cuisiner ou de changer une roue. Mais voilà, cette manière arriérée de censurer l’acte persiste et vouloir en changer crée des problèmes légaux.

Pour ce bon vieux Taro, il existe un argument raisonnable en faveur du véritable porno consenti des studios de production : retirer la censure n’est pas un souci lorsqu’il n’implique pas de personnes réelles comme dans le hentai, les mangas ou toute œuvre de fiction.

Si cela semble logique – et beaucoup seront heureux de se débarrasser de cette ridicule pixellisation d’évidentes scènes de sexe – le problème est ailleurs.

Apparemment, l’opposition, une organisation du nom de PTA, est un puissant lobby avec une grande influence sur les médias japonais.

Il est aisé pour eux de soutenir que la censure est ce qui permet de protéger le public de contenus shota ou loli. Pratique pour créer une panique morale. Évidemment, ils vont mélanger ça avec le hentai ou le porno classique histoire de ne pas permettre la moindre exception.

Pour donner une idée de ce qu’est le PTA, Taro l’a comparé au NRA américain qui est l’une des plus puissantes forces politiques de ce pays grâce au soutien de nombreuses corporations. Ils arrivent à faire en sorte que des flingues soient vendus en supermarchés tout en réussissant à faire interdire GTA 5 à cause d’un taré qui a canardé des gens dans un lieu public.

Certains se disent qu’ils espèrent que des fatality de Mortal Kombat soient perpétrées en plein rue, mais malgré l’ancienneté du jeu, ce n’est (malheureusement pour eux) pas encore arrivé.

Taro affirme qu’il est facile de prédire que des parents n’accepteront jamais de laisser des parties génitales d’enfants de 6 ans non-censurées même dans un dessin animé.

Il est aussi bien conscient qu’il pourrait être affiché dans tous les médias comme “le pervers” qui veut “autoriser la pédo-pornographie” et que ce serait un suicide politique. Il tente cependant d’expliquer que le débat n’est pas politique et qu’il porte en fait sur les normes culturelles japonaises.

Tout ceci est évidemment un lourd fardeau à porter pour simplement vouloir dépixeliser des bites.

Dans ce pays extrêmement sensible à l’image publique, on peut par exemple voir la totalité de l’équipe de rugby Toyota Verblitz bannie du championnat juste parce qu’un de ses joueurs s’est fait choper en train de fumer un joint.

On peut donc se demander pourquoi cet homme clame haut et fort ses intentions.

On pourrait s’amuser à imaginer ce qui va se passer, mais les politiciens ont l’habitude de lancer des promesses en l’air à tour de bras. Donc tant que rien de bouge vraiment, c’est comme péter dans une trompette. Wait and see, comme on dit.

 

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