Sexe et Violence – God of War

Nous sommes une entreprise fière de produire du divertissement sexy et positif. Cette rubrique a pour objet l’analyse de l’industrie du jeu et des tactiques qu’elle utilise pour attirer l’attention. Nous ne cautionnons pas la violence sous quelque forme que ce soit. Nous soutenons entièrement toute pratique sexuelle, à condition qu’elle soit fun et consentie.

 

God of War est une franchise de jeux action-aventure créée par David Jaffe pour Santa Monica Studio / Sony. Elle a démarré en 2005 sur PlayStation 2 (PS2), et est devenue un titre phare de la console. Elle comprend aujourd’hui huit jeux sortis sur différentes plateformes ainsi qu’un neuvième opus actuellement en développement.

Basée sur la mythologie antique, cette histoire suit Kratos, un guerrier spartiate fictif qui s’est fait piéger par son ancien maître, Arès, le Dieu de la Guerre grec, entraînant la mort de sa famille. De cela découle une série d’événements qui mène à des guerres avec différents panthéons mythologiques. L’ère de la mythologie grecque voit Kratos suivre la voie de la vengeance contre les machinations des dieux de l’Olympe. En parallèle, l’ère nordique introduit Atreus, le fils de Kratos, en tant que personnage secondaire, et présente une version plus âgée de Kratos sur la voie de la rédemption, entrant accidentellement en conflit avec les dieux.

 

Il n’est pas de gamer qui ne soit familier avec la série God of War. Que ce soit à travers sa violence, ses personnages sexy ou ses histoires fantastiques, il y en a pour tous les goûts. Kratos est un fantasme, à la fois pour les gamers hétéros et LGBT+, même si c’est pour des raisons différentes.

 

La série God of War, comme tous les jeux que nous traitons dans la rubrique Sexe et Violence, est rempli de carnages, de gore, d’effusions de sang et d’un peu de sexe. On y parcourt des panthéons entiers, à tuer des dieux de la manière la plus violente possible, avec une bande-son épique et un antihéros sexy aux muscles bandés qui baise occasionnellement des nymphes, des prêtresses et même Aphrodite en personne.

Le jeu a plutôt ignoré le public LGBT+, sauf lorsque le créateur a fait allusion, sur Twitter, au fait que Kratos était en fait bisexuel et avait déjà plongé sa grosse lame à la fois dans des femmes et dans des hommes. Cependant, nous attendons encore de découvrir un peu d’action LGBT dans God of War. En attendant, on peut toujours gérer notre frustration en défonçant le crâne de chaque monstre qui a le malheur de croiser notre route.

“Il y a un voyage intérieur en chaque être humain”, a récemment déclaré Cory Barlog, le directeur créatif de God of War. “Dans les vieux jeux, on abordait plutôt le voyage physique. L’aspect émotionnel, intérieur, nous fascine plus aujourd’hui.” Et Kratos a fait un long, long voyage depuis les derniers instants de God of War III, en 2010.

Il ne s’agit pas que de sa barbe broussailleuse, de sa hache de lancer magique ou de son fils voyageant à ses côtés. C’est son attitude, son tempérament. Quelque chose a changé. Un changement important car, comme le savent ceux qui y ont déjà joué, Kratos n’avait jusqu’alors affiché que deux émotions : une coolitude naturelle et une rage sanguinaire. Et c’était tout ce dont il avait besoin pour les six premiers jeux (sept si l’on compte le jeu mobile). La plupart du temps, sa soif de sang était tellement assumée et sans remords qu’elle se suffisait à elle-même, donnant une impression de nouveauté, d’innovation.

Mais le temps nous affecte tous. Et le God of War de 2018 nous a montré une facette du personnage que nous ne connaissions pas.

God of War (2018) est un action-RPG surréaliste et renversant qui offre aux joueurs une aventure époustouflante et ininterrompue au cœur de la mythologie nordique. C’est un jeu long et plaisant qui offre bien plus qu’une campagne linéaire. Pour faire simple, God of War a passé un niveau. Le jeu est une expérience incroyablement impressionnante qui n’a pas d’équivalent, et on en redemande.

 

Si vous êtes à la recherche de violence, vous serez servis. C’est dans la nature de Kratos, finalement, même après toutes ces années. God of War n’est pas qu’un solide action-RPG en monde ouvert, il trouve aussi son équilibre en montrant la manière dont Kratos mûrit en tant que personnage, en parallèle de l’évolution de la série de jeux. Avec les jeux originaux servant de prologue, la transformation vers cette nouvelle ère marque aussi une métamorphose détonante dans le game design, les mécaniques et le développement de personnages.

 

La dernière production de Santa Monica Studio confirme que God of War est une franchise incontournable : si vous possédez une PS4, n’hésitez pas. Et si vous avez une PS4 Pro, vous serez cloués sur place par ses graphismes (sérieusement, c’est à couper le souffle). Et si vous avez des amis qui n’ont pas de PS4, prêtez-leur la vôtre.

 

 

 

 

 

 

 

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