Sexe et Violence : The Witcher

Salut les coquins,

 

On espère que vous êtes en forme, en bonne santé, productifs et plus chauds que jamais ! On commence une nouvelle série sur notre blog qui répond au joli nom de Sexe et Violence. Dans Sexe et Violence, nous nous pencherons sur des jeux vidéo mainstream à succès, sur leur utilisation du sexe et de la violence et en quoi cela en fait une expérience unique.

Depuis la nuit des temps, l’humanité s’est principalement intéressée à 3 choses : l’argent, la nourriture et le sexe. Dans la culture moderne et avec l’essor des jeux vidéo, cela s’est amplifié au fil des années. Quand on y pense, la plupart des jeux (si ce n’est tous) auxquels nous jouons mettent en scène au moins l’un de ces éléments. Les jeux mobiles (si vous appelez ça des jeux) semblent se focaliser principalement sur l’argent et l’idée de devenir un magnat de toutes sortes d’activités avec plus d’argent que vous ne pourrez en compter. Mais les jeux et studios AAA osent aborder des sujets que les projets Android à microtransactions n’oseront jamais – le sexe et la violence.

Cette semaine, nous plongeons dans the Witcher (les jeux, pas les livres ni la médiocre adaptation Netflix). Depuis ses débuts, The Witcher a nourri les esprits simples et hétéronormatifs avec l’archétype de l’homme macho hétérosexuel : fort, sombre et menaçant, sexy au possible, courtisan accompli et accessoirement celui qui prend soin des problèmes des autres pour une pièce ou dix. Littéralement le power fantasy incarné du mec moyen. On comprend pourquoi les jeux ont eu autant de succès.

Soyons honnêtes : la violence, ça fait vendre. Et la violence gratuite sans la moindre considération pour la morale ou l’éthique fait vendre encore plus. Il faut donc féliciter les studios qui développent des jeux où la violence devient un mal nécessaire et non juste quelque chose que l’on fait sans y penser et sans conséquences. The Witcher a attiré l’attention en 2007, malgré son système de combat un peu douteux et les 3 polygones qui formaient le visage de Geralt. C’était une bouffée d’air frais pour le genre avec une histoire convaincante. Mais à la surprise de personne (si vous êtes familiers de cette franchise) et à la surprise de tout le monde (si ce n’est pas votre cas), il a osé aller très loin en termes d’immersion avec tout ce sexe qui planait dans l’atmosphère, prêt à être consommé. Même dans un hôpital rempli de gens infectés, il y a toujours 2 infirmières prêtes à vous ausculter, voire un peu plus. Vous pouviez même aller prier ensemble la déesse de la fertilité après coup.

Les joueurs de The Witcher sont toujours chauds pour se lancer dans des batailles épiques contre des créatures de la mythologie slave, préparer des potions, des lotions, des onguents et lubrifiants, mais aussi courtiser de sublimes damoiselles, que ce soit pour une histoire d’amour ou pour une histoire d’une nuit.

Tout au long de cette série de jeux, la manière d’aborder la violence devient de plus en plus complexe et sophistiquée, et il en va de même pour le sexe. Notamment avec l’éternel triangle amoureux Geralt-Yennefer-Triss et l’évidente incapacité, ou manque d’envie (de Geralt et du joueur) de faire un choix définitif.

Impossible avec cette franchise de minimiser l’impact du power fantasy. Chasser des monstres, récupérer des primes, sauver des villages et terminer sa journée en tirant un bon coup. Quoi de mieux ? C’est sans conteste ce que les fans ne cessent de demander.

 

Le monde du gaming a besoin de plus de jeux comme The Witcher. Et avec un peu de chance, peut-être qu’un jour le sexe sera aussi intéressant et aussi présent que l’est la violence.

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